Sur certains PCs actuels il peut être nécessaire, ou désirable, de
charger des firmwares pour faire travailler les PC au maximum de
leurs possibilités. Le noyau contient un répertoire, /lib/firmware
, ou le noyau ou les pilotes du noyau
cherche des images de firmware.
Préparer des firmwares pour de multiples machines différente, comme les distributions le font, est en dehors du périmètre de ce livre.
Actuellement, on peut trouver la plupart des firmwares sur un dépot
git
:
http://git.kernel.org/cgit/linux/kernel/git/firmware/linux-firmware.git/tree/.
Par commodité, le projet LFS a créé un miroir, mis à jour
quotidiennement, ou on peut accéder à ces fichiers de firmwares via
wget
ou un navigateur
web à http://anduin.linuxfromscratch.org/BLFS/linux-firmware/.
Pour avoir le microprogramme, vous devez soit aller sur un des dépôts
ci-dessus avec un navigateur pour télécharger le(s) fichier(s) dont
vous avez besoin, soit installer git
et cloner ce dépôt.
Pour certains autres firmwares, particulièrement pour les micro-codes d'Intel, et certains périphériques wi-fi, le firmware recherché n'est pas disponible dans le dépôt précédent. Certains d'entre eux seront ajouté ensuite, mais il est parfois nécessaire de faire une recherche sur internet pour les firmwares souhaités.
Les fichiers firmwares sont par convention référencés comme des blobs car vous ne pouvez pas déterminer ce qu'ils font. Notez que ces firmwares sont distribués sous des licences différentes et variées qui ne permettent pas le désassemblage ou la retro ingénierie.
Les firmwares pour PC tombent dans 4 catégories :
Les firmwares mettant à jour le processeur pour travailler correctement, couramment appelé micro-code.
Les firmwares pour les contrôleurs vidéo. Sur les machines x86 cela semble s'appliquer seulement aux périphériques ATI : les Radeons demandent des firmwares pour pouvoir utiliser le KMS (kernel modesetting — option préférable) avec Xorg. Pour les puces radeons plus anciennes (avant R600), le firmware est resté dans le noyau.
Les Firmwares mettant à jour les ports réseaux câblés. Souvent ils fonctionnent sans les mises à jour, mais on peut penser qu'ils travaillent mieux avec les firmwares mis à jour.
Les Firmwares pour les autres périphériques, comme le wi-fi. Ces périphériques ne sont pas requis pour que le PC démarre, mais demande un firmware avant que ces périphériques puissent être utilisés.
Bien qu’ils soient inutiles pour charger un firmware fermé (blob), les outils suivants peuvent être utiles pour déterminer, obtenir, ou préparer le firmware à utiliser afin de le charger dans le système : cpio-2.12, git-2.11.1, pciutils-3.5.2 et Wget-1.19.1
Notes utilisateur : http://wiki.linuxfromscratch.org/blfs/wiki/aboutfirmware
En général, le micro-code peut être chargé par le BIOS ou l'UEFI, et il peut être mis à jour en passant à une nouvelle version de celui-ci. Sur Linux, vous pouvez également charger le micro-code depuis le noyau si vous utilisez au moins un AMD de la famille 10h ou un plus récent (introduit après fin 2007), ou un processeur Intel de 1998 et plus (Pentium4, Core, etc), si un micro-code mis à jour a été publié. Ces mises à jour sont actives seulement jusqu'à ce que la machine soit éteinte, il est donc nécessaire de les appliquer à chaque démarrage.
Il y a deux façons de charger le micro-code, décrit comme "au plus tôt" et "le plus tard". Le chargement "au plus tôt" arrive avant que l'espace utilisateur ai été démarré, le chargement "le plus tard" arrive quand l'espace utilisateur est démarré. Sans surprise, le chargement "au plus tôt" est préféré (voir par exemple un commentaire d'explication dans un commit du noyau noté x86/microcode: Early load microcode sur LWN). En effet, il est utile de contourner une erreur particulière dans les premiers processeurs Intel Haswell qui ont le TSX d'activé. (Voir Intel Disables TSX Instructions: Erratum Found in Haswell, Haswell-E/EP, Broadwell-Y). Sans cette mise à jour glibc peut produire des erreurs dans des situations particulières.
Il est beaucoup plus simple de commencer par construire un noyau qui démarre sur votre matériel, essayer de charger le micro-code « le plus tard » pour voir s'il y a une mise à jour (dans la plupart des cas le BIOS ou l'UEFI aura déjà appliqué toutes les mises à jour), et ensuite faire les étapes supplémentaires dans la configuration du noyau pour un chargement « au plus tôt ».
Cela signifie que vous devrez reconfigurer votre noyau si vous utilisez le chargement « au plus tôt », aussi laissez les sources construites afin de minimiser ce qui aura besoin d'être reconstruit, et si vous êtes incertain, ajoutez votre propre identifiant (A, B, etc) à la fin de l'EXTRAVERSION dans la configuration du noyau, soit "EXTRAVERSION -A" si rien est initialisé.
Pour confirmer quel(s) processeur(s) vous avez (si plus d'un, ils seront identiques) regardez dans /proc/cpuinfo.
http://fedorahosted.org/released/microcode_ctl/
Pour les processeurs Intel, un paquet supplémentaire, microcode_ctl, est requis. Le paquet choisi est la version hébergée sur Fedora — il y a une version alternative sur github du même empaqueteur, mais qui laisse une ancienne version redondante d'un conteneur de micro-code AMD, et qui requiert aussi le paquet unzip.
Téléchargez la dernière version depuis le lien précédent ; à la dernière vérification, il était en version 2.1-8 et est mis à jour quand Intel publie de nouveaux micro-codes.
Ce paquet reformate le micro-code fourni par Intel dans un format
que le noyau peut appliquer. Le programme intel-microcode2ucode
est
construit et invoqué par le Makefile pour créer des blobs
individuels de micro-codes, donc il n'y a pas de raison de
l'installer.
Commencez par extraire l'archive et allez dans le répertoire créé. Ensuite allez dans le répertoire des sources et lancez :
make
Cela crée de nombreux blobs avec des noms de la forme XX-YY-ZZ. Maintenant vous devez déterminer l'identité de votre processeur, pour voir s'il y a un micro-code pour lui. Déterminez les valeurs décimales de la famille du processeur, le modèle, et le pas en lançant :
head -n7 /proc/cpuinfo
Maintenant convertissez la famille du CPU, le modèle et le pas en paire de digits hexadécimal. Pour un SandyBridge i3-2120 (décrit comme un Intel(R) Core(TM) i3-2120 CPU) les bonnes valeurs sont famille de processeur 6, modèle 42, pas 7 donc dans ce cas l'identification requise est 06-2a-07. Un coup d’œil sur les blobs montrera qu'il y en a un pour ce processeur (cependant qui semble déjà appliqué par le BIOS). S'il y a un blob pour votre système alors testez s'il peut être appliqué en le copiant (remplacez <XX-YY-ZZ> par l'identifiant de votre machine) où le noyau pourra le trouver.
mkdir -pv /lib/firmware/intel-ucode cp -v <XX-YY-ZZ> /lib/firmware/intel-ucode
Maintenant que le micro-code Intel a été préparé, utilisez les options suivantes quand vous configurez le noyau pour essayer le chargement "le plus tard" du micro-code Intel :
Processor type and features --->
<M> CPU microcode loading support [CONFIG_MICROCODE]
[*] Intel microcode loading support [CONFIG_MICROCODE_INTEL]
Après que vous ayez démarré le nouveau système avec succès,
utilisez la commande dmesg | grep
microcode
et étudiez les résultats pour voir si
le message patch_level apparaît. Voici un exemple pour le
SandyBridge i3 :
[ 0.059906] perf_event_intel: PEBS disabled due to CPU errata, please upgrade microcode
[ 2.603083] microcode: CPU0 sig=0x206a7, pf=0x2, revision=0x23
[ 2.669378] microcode: CPU0 sig=0x206a7, pf=0x2, revision=0x23
[ 2.669994] microcode: CPU0 updated to revision 0x29, date = 2013-06-12
[ 2.670069] microcode: CPU1 sig=0x206a7, pf=0x2, revision=0x23
[ 2.670139] microcode: CPU1 sig=0x206a7, pf=0x2, revision=0x23
[ 2.670501] microcode: CPU1 updated to revision 0x29, date = 2013-06-12
[ 2.670509] microcode: CPU2 sig=0x206a7, pf=0x2, revision=0x23
[ 2.670540] microcode: CPU2 sig=0x206a7, pf=0x2, revision=0x23
[ 2.670917] microcode: CPU2 updated to revision 0x29, date = 2013-06-12
[ 2.670955] microcode: CPU3 sig=0x206a7, pf=0x2, revision=0x23
[ 2.670988] microcode: CPU3 sig=0x206a7, pf=0x2, revision=0x23
[ 2.671348] microcode: CPU3 updated to revision 0x29, date = 2013-06-12
[ 2.671356] perf_event_intel: PEBS enabled due to microcode update
[ 2.671412] microcode: Microcode Update Driver: v2.00 <tigran@aivazian.fsnet.co.uk>, Peter Oruba
Si le micro-code n'a pas été mis à jour, il n'y a pas de nouveau micro-code pour ce processeur. S'il a été mis à jour, vous pouvez maintenant faire la section intitulée la section intitulée « Chargement "tôt" du micro-code ».
Commencez par télécharger un paquet de firmware pour votre
famille de CPU sur
http://anduin.linuxfromscratch.org/BLFS/linux-firmware/amd-ucode/.
La famille est toujours spécifiée en hexadécimal. Les familles
10h à 14h (16 à 20) sont dans microcode_amd.bin. Les familles 15h
et 16h ont leur propre paquet. Créez le répertoire requis et
placez le firmware télécharger dedans en tant qu'utilisateur
root
:
mkdir -pv /lib/firmware/amd-ucode cp -v microcode_amd* /lib/firmware/amd-ucode
Quand vous configurez le noyau, utilisez les options suivantes pour essayer un chargement "tard" du micro-code AMD:
Processor type and features --->
<M> CPU microcode loading support [CONFIG_MICROCODE]
[*] AMD microcode loading support [CONFIG_MICROCODE_AMD]
Après avoir démarré correctement votre nouveau système, utilisez
la commande dmesg | grep
microcode
et étudiez le résultat pour voir si le
message new patch_level apparaît, comme dans l’exemple suivant
provenant l’un vieil Athlon(tm) II X2 :
[ 4.183907] microcode: CPU0: patch_level=0x010000b6
[ 4.184271] microcode: CPU0: new patch_level=0x010000c8
[ 4.184278] microcode: CPU1: patch_level=0x010000b6
[ 4.184283] microcode: CPU1: new patch_level=0x010000c8
[ 4.184359] microcode: Microcode Update Driver: v2.00 <tigran@aivazian.fsnet.co.uk>, Peter Oruba
Si le micro-code n'a pas été mis à jour, il n'y a pas de nouveau micro-code pour ce processeur. S'il a été mis à jour, vous pouvez maintenant faire la section intitulée la section intitulée « Chargement "tôt" du micro-code ».
Si vous avez établi d'un micro-code mis à jour est disponible pour votre système, il est temps de le préparer pour un chargement "tôt". Cela demande un paquet supplémentaire, cpio-2.12, ainsi que des modifications à la configuration du noyau et la création d'un initrd qui devra être ajouté à grub.cfg.
L'endroit ou vous préparez l'initrd n'est pas important, et une fois fonctionnel vous pouvez appliquer le même initrd aux versions futures de LFS ou aux nouveaux noyaux sur cette même machine, au moins jusqu'à ce qu'une nouvelle version du micro-code soit publiée. Utiliser la suite :
mkdir -p initrd/kernel/x86/microcode cd initrd
Pour une machine AMD, utilisez la commande suivante (remplacez <MYCONTAINER> par le nom du paquet de votre famille de CPU) :
cp -v /lib/firmware/amd_ucode/<MYCONTAINER> kernel/x86/microcode/AuthenticAMD.bin
Ou pour une machine Intel copiez le blob approprié en utilisant cette commande :
cp -v /lib/firmware/intel-ucode/<XX-YY-ZZ> kernel/x86/microcode/GenuineIntel.bin
Maintenant préparez l'initrd :
find . | cpio -o -H newc > /boot/microcode.img
Vous devez maintenant reconfigurer et reconstruire votre noyau. Il est prudent pour chaque d'ajouter/changer l'EXTRAVERSION dans la configuration du noyau et d'installer le nouveau noyau avec un nouveau nom, ou alors (à moins que vous ayez une machine qui requiert une mise à jour du firmware "tôt") attendre la prochaine publication SUBLEVEL du noyau de sorte que vous puissiez revenir au noyau existant dans le cas où quelque chose irait mal.
Vous devrez également ajouter une nouvelle entrée à /boot/grub/grub.cfg et vous devrez ajouter une ligne après la ligne linux. Si /boot est dans une partition séparée :
initrd /microcode.img
ou sinon :
initrd /boot/microcode.img
Vous devez également modifier la config du noyau :
General Setup --->
[y] Initial RAM filesystem and RAM disk (initramfs/initrd) support [CONFIG_BLK_DEV_INITRD]
[y] CPU microcode loading support [CONFIG_MICROCODE]
Gardez les préférences pour le micro-code INTEL ou AMD. Quand vous avez sauvegardé le fichier .config, soit CONFIG_MICROCODE_INTEL_EARLY=y ou CONFIG_MICROCODE_AMD_EARLY=y doit être initialisé, avec CONFIG_MICROCODE_EARLY=y.
Quand vous avez installé et démarré ce noyau, vous pouvez vérifier la sortie de dmesg pour confirmer que le chargement "tôt" fonctionne. Les endroits et les temps ou cela se passent sont très différents sur les machines AMD et Intel. En premier, un exemple d'Intel ou un noyau de développement est testé, regardez que la première notification vient avant que la version du noyau soit indiquée:
[ 0.000000] CPU0 microcode updated early to revision 0x29, date = 2013-06-12
[ 0.000000] Linux version 4.0.0-rc6 (ken@jtm1) (gcc version 4.9.2 (GCC) )
#3 SMP PREEMPT Mon Mar 30 21:26:02 BST 2015
[ 0.000000] Command line: BOOT_IMAGE=/vmlinuz-4.0.0-rc6-sda13 root=/dev/sda13 ro
...
[ 0.103091] CPU1 microcode updated early to revision 0x29, date = 2013-06-12
[ 0.113241] #2
[ 0.134631] #3
[ 0.147821] x86: Booted up 1 node, 4 CPUs
[ 0.147936] smpboot: Total of 4 processors activated (26338.66 BogoMIPS)
...
[ 0.272643] microcode: CPU0 sig=0x206a7, pf=0x2, revision=0x29
[ 0.272709] microcode: CPU1 sig=0x206a7, pf=0x2, revision=0x29
[ 0.272775] microcode: CPU2 sig=0x206a7, pf=0x2, revision=0x29
[ 0.272842] microcode: CPU3 sig=0x206a7, pf=0x2, revision=0x29
[ 0.272941] microcode: Microcode Update Driver: v2.00 <tigran@aivazian.fsnet.co.uk>, Peter Oruba
Un deuxième exemple AMD ou la machine lance un noyau stable sur une ancienne version de LFS. Notez qu'ici, il n'est pas indiqué la version du micro-code précédent — comparez cette sortie aux messages de chargement "tard" (plus haut) de la même machine :
[ 0.000000] Linux version 3.18.11 (ken@milliways) (gcc version 4.9.1 (GCC) )
#4 SMP Thu Apr 9 21:51:05 BST 2015
[ 0.000000] Command line: BOOT_IMAGE=/vmlinuz-3.18.11-sda5 root=/dev/sda5 video=800x600 ro
...
[ 0.584009] Trying to unpack rootfs image as initramfs...
[ 0.584092] microcode: updated early to new patch_level=0x010000c8
...
[ 0.586733] microcode: CPU0: patch_level=0x010000c8
[ 0.586778] microcode: CPU1: patch_level=0x010000c8
[ 0.586866] microcode: Microcode Update Driver: v2.00 <tigran@aivazian.fsnet.co.uk>, Peter Oruba
Ces instructions NE s'appliquent PAS aux anciennes radeons avant
la famille R600. Pour elles, le firmware est dans le répertoire
du noyau /lib/firmware/
.
Appliquez-les seulement si vous prévoyez d'éviter une
configuration graphique tels que Xorg et que vous voulez vous
contenter d'utiliser l'affichage 80x25 par défaut plutôt qu'un
framebuffer.
Les périphériques radeon plus anciens demandaient seulement un simple blob de 2Ko. Les périphériques récents ont besoin de plusieurs blobs différents, et certain d'entre eux sont plus gros. La taille totale du répertoire des firmwares radeon est de plus de 500 ko — sur un gros système moderne vous pouvez probablement utiliser cet espace, mais cela reste redondant d'installer tous les fichiers inutiles chaque fois que vous construisez un système.
Une meilleure approche est d'installerpciutils-3.5.2 et ensuite utiliser
lspci
pour
identifier quel controleur VGA est installé.
Avec cette information, vérifiez la page RadeonFeature du wiki Xorg Decoder ring for engineering vs marketing names pour identifier la famille (vous aurez besoin de savoir cela pour identifier le pilote Xorg dans BLFS — Southern Islands et Sea Islands utilise le pilote radeonsi) et le modèle spécifique.
Maintenant que vous savez quel contrôleur vous allez utiliser, consultez la page Radeon du wiki Gentoo qui a un tableau listant les blobs de firmware requis pour les différentes puces. Notez que les puces Southern Islands et Sea Islands utilise des firmwares différents pour les noyaux 3.17 et supérieur en comparaison des kernels antérieurs. Identifiez et téléchargez les blobs requis et ensuite installez les :
mkdir -pv /lib/firmware/radeon cp -v <YOUR_BLOBS> /lib/firmware/radeon
Il y a en fait deux façons d'installer ces firmwares. BLFS, dans le sous-chapitre 'Configuration du noyau pour les firmwares supplémentaires' du chapitre Xorg ATI Driver-7.8.0 donne un exemple de compilation des firmwares dans le noyau - c'est légèrement plus rapide à charger, mais utilises plus de mémoire pour le noyau. Ici nous utiliserons la méthode alternative en faisant un module du pilote radeon. Dans votre configuration du noyau initialisez la suite :
Device Drivers --->
Graphics support --->
Direct Rendering Manager --->
<*> Direct Rendering Manager (XFree86 ... support) [CONFIG_DRM]
<m> ATI Radeon [CONFIG_DRM_RADEON]
Le chargement de plusieurs blobs volumineux dans /lib/firmware prend un temps notable, pendant lequel l'écran est blanc. Si vous n'avez pas activé le logo framebuffer du pingouin, ou changé la taille de la console en utilisant une police plus grosse, cela n'a probablement pas d'importance. Si vous le souhaitez, vous pouvez légèrement réduire le temps si vous suivez la méthode alternative en spécifiant 'y' pour CONFIG_DRM_RADEON couvert dans BLFS au lien précédent — vous devez spécifier chaque blob radeon utile si vous faite cela.
Certaines puces graphiques Nvidia requièrent une mise à jour de leur firmware pour tirer parti de toutes les capacités de la carte. Ce sont généralement les puces des séries GeForce 8, 9, 9300 et 200-900. Pour de plus amples informations, visitez https://nouveau.freedesktop.org/wiki/VideoAcceleration/#firmware.
Tout d'abord, le pilote Nvidia doit être activé dans le noyau :
Device Drivers --->
Graphics support --->
Direct Rendering Manager --->
<*> Direct Rendering Manager (XFree86 ... support) [CONFIG_DRM]
<*/m> Nouveau (NVIDIA) cards [CONFIG_DRM_NOUVEAU]
Les étapes pour installer le firmware Nvidia sont :
wget https://raw.github.com/imirkin/re-vp2/master/extract_firmware.py wget http://us.download.nvidia.com/XFree86/Linux-x86/325.15/NVIDIA-Linux-x86-325.15.run sh NVIDIA-Linux-x86-325.15.run --extract-only python extract_firmware.py mkdir -p /lib/firmware/nouveau cp -d nv* vuc-* /lib/firmware/nouveau/
Le noyau aime charger des firmware pour quelques pilotes réseaux, particulièrement ceux du répertoire Realtek (/lib/linux-firmware/rtl_nic/), mais il apparaît généralement que cela fonctionne sans. Cependant, vous pouvez démarrer le noyau, vérifiez dmesg pour les messages à propos de firmwares manquants, et si nécessaire télécharger les firmwares et les mettre dans un répertoire spécifique dans /lib/firmware afin qu'ils puissent être trouvés pendant la séquence de démarrage. Notez qu'avec les noyaux actuels cela fonctionne que le pilote soit compilé dedans ou construit comme un module, il n'est pas utile de construire ce firmware dans le noyau. Ici un exemple ou le pilote R8169 a été compilé dedans mais le firmware n'est pas disponible. Une fois que le firmware a été fourni, il n'y est plus fait mention dans les démarrages suivants.
dmesg | grep firmware | grep r8169
[ 7.018028] r8169 0000:01:00.0: Direct firmware load for rtl_nic/rtl8168g-2.fw failed with error -2
[ 7.018036] r8169 0000:01:00.0 eth0: unable to load firmware patch rtl_nic/rtl8168g-2.fw (-2)
Pour identifier le bon firmware vous devrez normallement install
pciutils-3.5.2 puis utiliser lspci
pour identifier le
matériel. Vous devriez ensuite chercher en ligne pour vérifier le
module qu’il utilise, quel firmware et où obtenir le firmware — ils
ne sont pas tous dans linux-firmware.
Si possible, vous pouvez commencer par utiliser une connexion filaire quand vous démarrez la première fois votre système LFS. Pour utiliser une connexion sans fils vous aurez besoin d'utiliser des outils réseau tel que Wireless Tools-29 et wpa_supplicant-2.6.
Les firmwares peuvent aussi être utiles pour d'autres périphériques comme les contrôleurs SCSI, les adaptateurs Bluetooth, ou les enregistreurs TV. Les mêmes principes s'appliquent.
Last updated on 2016-07-25 00:52:11 +0200